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Pendant une bonne année, assis face à mon bureau, j'ai écouté - tout en faisant autre chose - le tic tac d'un cadran mécanique.  La deuxième année, j'ai fait la même chose, mais avec le cadran amplifié. J'écoutais en travaillant  le son répétitif et hypnotique de l'enchaînement des secondes. Je ne peux pas dire si le temps passait plus ou moins vite bien que ça me procurait la sensation de vivre à fond le moment présent !

C'est par ce chemin, petit à petit et lentement, que les pièces de l'exposition «Chronologie de la lenteur»  ont pris forme dans l'expérience personnelle et quotidienne de la durée éprouvée.

À Vaste et Vague, dessins, objets sonores et objets trouvés se greffent à des expérimentations  vidéographiques filmées sur place afin de rendre compte, à travers analogies et métaphores, du temps qui passe.